Le point de départ est un paysage, en l’embrassant du regard Delphine Gigoux-Martin raconte une histoire à plusieurs dimensions. Des liens se tissent entre le ciel et la terre, le passé et le présent, le micro et le macrocosme, le film tente de rendre visible la manière dont les choses s’enchevêtrent et participent à un récit collectif.
De l’atelier de l’artiste jusqu’au cœur vivant du barrage hydraulique et des paysages qui l’entourent, le film est fait d’aller-retours entre les différents espaces. Il se construit par ramification, par ricochet, un visage en appelant un autre, des acteurs de différentes natures se succèdent et engagent un dialogue, petit à petit ASTER se dessine et un territoire apparaît. Au fil des chemins et des rencontres s’opèrent aussi des télescopages, des collisions fortuites… Animaux, humains, paysages, mouvements du ciel et couleurs du vivant se croisent, se font échos et s’associent pour créer une narration singulière qui rend compte d’une aventure artistique et humaine.